vendredi 8 mai 2009

Un luxe incontournable ou comment mettre les compteurs à zéro en milieu de semaine.

Parlons un peu sérieusement. Après une longue semaine de travail harassante, ... non en fait après trois jours de travail harassants, rien de tel qu'un moment entre copines à se prélasser. Et pour ça, une solution radicale : le hammam.
Je suis une habituée des hammams. J'y allais très régulièrement lorsque je vivais à Toulouse et à Bordeaux. J'aime l'ambiance, l'odeur d'eucalyptus, j'aime être toute flagada en sortant de là, et me sentir toute propre pour continuer la semaine !

A Paris, la tache s'avère des plus simples : la grande mosquée de Paris. Le cadre est absolument fabuleux. Moi qui vient de passer dix jours à sillonner le Maroc, je soigne ma nostalgie à grands coups de thé, de couleurs chaudes, de massages aux huiles. Un pur régal. Du Maroc justement, j'ai rapporté trois petits pots de savon noir pour mes acolytes et moi-même...
Le rituel du hammam est très simple, même pour le néophyte. Et on sait bien que le savon noir est un peu la clé de voute d'une après-midi hammam. Celui-ci semblait "artisanal". C'est-à-dire qu'il sentait quand même très fort. Sans doute une preuve de son authenticité loin de ces savons aseptisés des supermarchés, avons nous dit, pour nous rassurer ! Une petit friction sous la douche, un bon moment à perdre la notion du temps dans une salle chaude, emplie de vapeur, où l'on se distingue à peine, dans la calme, à papoter à voix basse, à rire, une salle plus chaude encore. Et puis le coup de grâce : le gant. Pour avoir été décapée par une gentille dame, je le fais dorénavant moi-même ! Quel bonheur de se sentir tout propre juste après ça !

Hier, nous y sommes encore restées trois heures. Qui défilent à une vitesse folle. Les jambes dans l'eau glacée, les épaules au chaud, autour d'un petit bassin, on oublie tout. Même les petites terreurs qui, la veille encore, nous excédaient ! Un régal ! Et en prime une peau toute douce, soyeuse et régénérée. C'est pour moi un petit luxe incontournable.

Trois heures plus tard, donc, on se replonge avec délice dans la vie parisienne, avec la vague impression de flotter sur un petit nuage. Le bonheur !

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