samedi 6 juin 2009

Tribulations capillaires

C'est un fait, je n'ai pas eu de chance avec mes cheveux. Fins, plats, impossible de les faire pousser. Et comme j'ai le visage fin (aussi...), de toutes façons, ce serait laid. Alors il y a bien longtemps que j'arbore presque fièrement une coupe mi-longue, en bavant d'envie sur les crinières fougueuses et chatoyantes des autres...

Bref. C'est un fait, je n'ai jamais eu de chance avec les coiffeurs. J'ai beau expliquer, répéter, faire répéter, venir avec des photos, avec des copines, avec un échantillon de la bombe atomique, ils ne comprennent JAMAIS ce que je veux, et je me retrouve toujours à devoir m'attacher les cheveux et pleurer en cachette pendant quelques jours. Passons.

Au milieu de toutes ces claques de la vie, une lueur d'espoir. Celle d'avoir peut-être enfin un jour le cheveu brillant. C'est pourtant sans grande conviction qu'en traînant dans les rayons des galeries Lafayette, j'ai décidé de partir avec... CA :

LE VINAIGRE DE BRILLANCE FIORAVANTI DE RENE FURTERER


René Furterer, avant, pour moi, pour la jeune naïve que j'étais, c'était la marque de ceux qui perdaient leurs cheveux. Un peu le pétrol hahn du riche. En réalité, j'ai découvert qu'il y avait toute une gamme de produit adapté à chaque type de cheveux. J'aime bien dire ça, on dirait que je fais de la pub sur TF1. Bref, plus de produits que prévu, avec le nom d'un type comme marque, ça a l'air sérieux.
Je rentre chez moi, je lis la notice (mon moment préféré !)... et je me lance. J'ai choisi d'plliqer directement le produit, avec la dernière eau de rinçage. Ca sent le citron, j'ai vraiment l'impressoin de me renverser du vinaigre sur la tête. Je masse un peu pour faire pénétrer, je rince. Et me voilà partie pour sécher mes cheveux...



Et là... incroyable. Ils sont vraiment très brillants. Ce vinaigre les lisse, leur redonne ce reflet dont je ne me souvenais plus. Un succès. Voilà un an que je l'utilise. La bouteille ne se vide pas très vite, c'est un bon point. Par contre, à l'utiliser trop fréquemment, les cheveux deviennent un peu secs. C'est de l'acide quand même ! Alors un petit masque, et c'est reparti !

Et mes cheveux sont plus beaux, légers et brillants (je suis prête pour TF1 non ?)

lundi 1 juin 2009

Du jeu (compliqué) de la séduction

Edit : après de multiples manipulations, je crois qu'il est maintenant possible de laisser des commentaires ! Joies de l'informatique...


Je n'écris que trop rarement sur ce blog. Lorsque je l'ai commencé, je pensais surtout me changer les idées en faisant partager mes sorties ou mes découvertes. Ma vie personnelle était un peu compliquée et je n'avais pas spécialement envie de l'exposer. Or, ces temps-ci, les rebondissements s'enchainent... Et prennent de plus en plus de place.

Alors tant pis, je me jette à l'eau, je vais un peu parler de moi.

En arrivant à Paris, j'ai rencontré un garçon extraordinaire. Nous avons vécu de belles choses ensemble, mais la vie étant ce qu'elle est, nous nous sommes séparés. J'ai plutôt mal vécu cette séparation, d'autant que je me suis retrouvée seule car j'avais bâtie ma nouvelle vie autour de lui. Note pour plus tard : NE JAMAIS DEPENDRE D'UNE SEULE PERSONNE
Au boulot, c'était galère. J'ai fait n'importe quoi pendant plusieurs jours, j'ai plus ou moins décroché. Je n'avais plus envie de rien. Bref, ce que chacune vit au moins à un moment de sa vie. Un petit cauchemar éveillé qui semble ne jamais vouloir prendre fin.



Sauf que quelques semaines de jeûne plus tard. C'était terminé. Il aura fallu un grand coup de pied aux fesses, du temps, des projets à cours termes et... quelqu'un d'autre. C'est stupide, mais c'est comme ça, l'un chasse l'autre. C'est un collègue. Je travaille avec lui tous les jours. Il est très drôle, pas spécialement beau. Mais ça me fera un petit challenge, une raison pour le me lever le matin.
Sauf qu'il m'a vue dans un état pitoyable, sauf qu'il m'a vue errer, cadavérique, pas maquillée, pas coiffée, atroce. Comme 400 autres personnes. Oups.

Pas grave, le phoenix va renaître de ses cendres. Et en effet, dans les semaines qui ont suivi, j'ai remis des talons, du parfum, des couleurs, je suis redevenue agréable. Et j'ai lancé l'attaque. Je suis restée plus tard au travail tous les soirs. C'est important d'asseoir sa présence ! J'ai appuyé mes regards. On ne sait jamais, des fois qu'il appartiendrait à cette catégorie de gens qui a besoin de se sentir centre d'intérêt pour s'intéresser. J'ai passé du temps avec lui. J'avais confié tout ça à une collègue-copine, qui se délectait de voir ma subtile stratégie d'approche.

Seulement voilà, depuis plusieurs semaines : ça marche. Je sens que quelque chose à changé dans ses yeux. Il a de petites attentions, il reste au boulot. Plus longtemps, à ne rien faire, pour me conduire à la gare. Il a de petites phrases qu'il n'aurait jamais eues avant. C'est un très grand timide, et c'est en ça que le jeu était drôle ! Ca l'est encore plus. Lui qui n'a jamais eu le moindre contact physique se prend à me faire la bise, à me toucher l'épaule... tiens donc... Monsieur qui ne sort jamais de chez lui passe tout son temps à Paris. Toujours à côté ou en face dans les repas, les soirées. On se tourne plus ou moins autour depuis quelques temps donc.

Ah ah ah ! C'était plutôt agréable. Sauf que les choses ont dérapé. On a été repérés. Lui ou moi je ne sais pas. Mais en trois jours, quatre personnes m'en ont parlé...
"Qu'est-ce tu penses d'O. ? Non il est célibataire, toi aussi, vous vous entendez bien... (ah... oui... euuuuuuuh)
"Tiens, il t'appelle, O. ? Mais il appelle jamais personne (c'est vrai, et en plus il a fallu que ce soit devant d'autres... argh).
"Vous êtes tout le temps ensemble tous les deux. Et là il est à Paris. Je dis ça je dis rien, mais là je fais le rapprochement ! (eh oui, tu peux le faire cocotte...)


Enfin bref, pris au piège. Le problème c'est que j'ai toujours énormément de colère envers l'Ex, et que je ne me sens absolument pas prête à me lancer dans une relation... surtout avec quelqu'un du boulot. Ce qui m'intéressait c'était le challenge, la conquête... Oups. Je ne sais même pas si j'ai envie de l'embrasser. Et finalement j'ai peur qu'il lance quelque chose. Les vacances sont dans un mois, je dois changer de lieu de travail l'an prochain. L'étau se resserre...